Avec
8 milliard d’euros de
pertes cumulées depuis
2011, AREVA, « fleuron
» de l’industrie
nucléaire française
est rattrapée par
l’échec de sa
stratégie
industrielle, victime
de plusieurs choix
aventureux. Pour
maintenir coûte que
coûte la filière
nucléaire, les pouvoirs
publics évoquent un
rapprochement avec EDF,
mais on est en droit de
se demander s’il s’agit
là d’une perspective
positive ou d’un futur
accroissement de la
crise. Ce
sont nos impôts qui
financent la survie
actuelle d’AREVA et tout
particulièrement le
fiasco absolu de l’EPR
de Flamanville dont le
coût est passé des 3,3
milliards initiaux à 9
milliards à ce jour. Dans
les vieilles centrales,
les problèmes posés par
la sécurité sont
énormes. Leur mise aux
normes coûtera au moins
55 milliards d’euros à
la France, sans compter
la question des déchets
qui n’est toujours pas
résolue. Et
pendant ce temps, les
sénateurs font tout pour
bloquer le développement
de la filière
renouvelable au profit
d’un maintien de la
logique du tout
nucléaire en siphonnant
le contenu de la loi de
programmation
énergétique et en
condamnant tout
développement de
l’éolien terrestre. Pourtant,
dans le reste du monde,
les énergies
renouvelables
connaissent une
croissance sans
précédent tandis que
leurs coûts diminuent.
Ainsi dès l’année
prochaine, il est
probable que les
énergies renouvelables
électriques produiront
deux fois plus
d’électricité que le
nucléaire. Les
gisements d’emploi ne
sont pas dans le
maintien d’un programme
nucléaire obsolète et
dévoreur de fonds
publics. Ils se situent
dans les métiers du
démantèlement des
centrales actuelles qui
nécessitent des
savoir-faire dont
disposent aujourd’hui
les travailleurs du
nucléaire. Ils se
situent surtout dans la
construction d’une
véritable industrie
européenne des énergies
renouvelables sur
laquelle il est
indispensable de
concentrer les efforts
pour préparer l’avenir. La
France va-t-elle
continuer longtemps à
tourner ainsi le dos aux
filières d’avenir ?
Bretagne
Ecologie souhaite une
amélioration rapide de la
qualité des eaux bretonnes
L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne
est l’organe de gestion des eaux du grand
bassin de la Loire et de l’ensemble de la
Bretagne. Il met à disposition du public,
jusqu’au 18 juin 2015, un questionnaire pour
orienter éventuellement ses actions
destinées à améliorer la qualité des eaux
douces et marines, ainsi qu’à réduire les
conséquences des inondations. La Bretagne
est très concernée par les proliférations
d’algues vertes sur son littoral, le
développement de microalgues toxiques sur
ses plans d’eau et ses eaux côtières, des
concentrations en nitrate et pesticides
élevées par endroit, des fermetures de
captages d’eau potable, de graves
inondations de villes dues à l’arasement des
talus et de nombreux aménagements
imperméabilisants sur les bassins versants…
Tout le monde peut donner son avis. Et plus
il y aura d’avis sur un sujet, plus les
chances de prise en compte seront fortes.
Vos réponses sont attendues sur le site :
http://www.prenons-soin-de-leau.fr/cms/accueil/le-bon-etat-des-eaux/votre-avis-sur-leau/donnez-votre-avis.html
et n’hésitez pas à écrire des suggestions en
fin de questionnaire !
Pour Bretagne Ecologie, les objectifs de
bonne qualité des eaux affichés par l’Agence
de l’Eau pour 2015 n’ont pas été atteints.
L’Agence doit donc accélérer ou modifier les
mesures affichées pour atteindre les
objectifs 2021. Pour suivre les
recommandations de la Cour des Comptes, le
principe pollueur-payeur doit être appliqué
à la lettre et l’implication des
consommateurs dans les instances de
gouvernance doit être améliorée.
.
Départementales : des
candidat-e-s Bretagne-Ecologie dans les cantons de
Fougères 1 et 2
Extrait du texte fondateur de leur candidature,
commune avec le Front de Gauche :
Le monde actuel et ses habitants sont à un
tournant de leur avenir. Alors que nous regorgeons
de richesses, mal réparties, alors que les progrès
technologiques devraient apporter des solutions à
nos problèmes, nous nous entêtons à poursuivre
notre marche sans remettre en question « la
bienfaisante finance », « la mondialisation
économique heureuse », « la planète aux ressources
inépuisables ».
La dureté du réveil est à la hauteur de nos «
croyances ». Des milliards sont engloutis pour
sauver les banques. La libre circulation des
marchandises et des capitaux creuse les
déséquilibres et produit des inégalités
intolérables ; Les dérèglements, climatique,
économique, et les crises, écologique, fiscale,
sociale, qui en découlent, menacent tout
simplement notre survie.
Il nous faut donc inventer les formes politiques
aptes à stopper les ravages d'une austérité qui
asphyxie l'activité économique et aggrave le
chômage, aptes à réorienter les systèmes
productifs par la transition écologique et
économique, aptes à porter cette nécessaire
solidarité pour combattre l’exclusion et la
discrimination.
Face à la crise et aux politiques d’austérité* qui
nourrissent la désespérance, qui conduisent à
l’abstention ou au vote protestataire ;
Devant la déception causée par les promesses non
tenues des majorités successives, aux mécaniques
trop bien huilées par les logiques marchandes peu
soucieuses des réalités sociales et écologiques.
Face enfin au simple constat qu'au 21eme siècle
notre société accepte encore la pauvreté en son
sein.
Nous, militants de Bretagne Ecologie et du Front
de Gauche affirmons que l’avenir appartient à
toutes les forces vives de la société, qu’au delà
de la protestation dans laquelle certains
voudraient nous cantonner, nous proposons de
construire ensemble un avenir meilleur,
respectueux de l’humanité et de la planète
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Candidat(e) et remplaçant(e)s pour le canton de
Fougères 1
Elsa LAFAYE (FdG) Hélène MOCQUART
Thierry PAVARD (BE) Pascal LE DU
Candidat(e) et remplaçant(e)s pour le canton de
Fougères 2
Didier DUMONTIER (BE) Fabrice BÉDELET
Françoise PAYEN (FdG) Claudine SERRAND