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COP21 ou TAFTA, l'heure des choix.
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NEWSLETTER de
l'association BRETAGNE
ECOLOGIE - 13 mai 2015
La
conférence des Nations
unies sur les changements
climatiques (COP21)
qui réunira, à Paris, du
30 novembre au 11 décembre
2015, plusieurs centaines
de chefs d'Etat et
diplomates est d’ores et
déjà minée par des
négociations en cours sur
l'accord transatlantique
(TAFTA).
Ce «
partenariat
transatlantique du
commerce et de
l'investissement » vise à
l'ouverture d'un vaste
marché dans lequel :
• le
contrat commercial
l'emporte sur le contrat
social
• les
tribunaux arbitraux
(privé) l'emportent sur
les lois nationales
(l’ISDS1)
Mais le mandat de
négociation confié à la
commission européenne par
les états membres, très
détaillé sur les principes
commerciaux, n'évoque
nulle part l'urgence
climatique alors que l’on
évalue que la
globalisation des échanges
contribuerait à terme à
plus de 20 % des émissions
de GES...
En outre, un mandat de
négociation toujours aussi
muet sur le climat
détaille par le menu la
libéralisation du
commerce, des
investissements et de
l'exploitation des
hydrocarbures au nom de la
« sécurité énergétique »
qui retarde la transition
énergétique.
Enfin, les documents «
fuités » du Tafta
révèlent que les
Etats et les collectivités
ne pourraient « ni adopter
ni maintenir des mesures
prévoyant des exigences de
localité », ni « exiger la
création de partenariats
avec les entreprises
locales » ni imposer des «
transferts de droits de
propriété intellectuelle »
en matière de
développement des énergies
renouvelables. Autant de
mesures qui sont pourtant
utiles et nécessaires pour
faire grimper la part des
renouvelables et les
déployer sur tous les
territoires avec
l'engagement des
collectivités et des
populations. Pourtant, ces
mesures sont perçues comme
des « entraves » aux
investissements étrangers
et une « restriction
déguisée au commerce
international ».
En conclusion, avec d'un
côté la réalité de la
globalisation économique
et financière qui concourt
à une exploitation sans
limite des ressources
d’énergies fossiles et de
l'autre, des politiques et
négociations climatiques
qui esquivent toute
discussion sur les règles
du commerce mondial et des
investissements à
l'étranger entre Tafta et
COP21 il faut choisir.
Sources : us@sumofus.org, maxime.combes@gmail.com, ucjs-travail@rezo.net,
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La France en passe
de devenir le N°2 mondial des ventes d'armes
pour des emplois en Rafales ?...
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Les récents contrats de vente d'armement
présentés partout comme des succès méritent
d'être réinterrogés sur leur pertinence
éthique et leur importance en termes
d'emplois.
Les déclarations de Dassault évoquent «
quelques milliers d’emplois nouveaux dans les
deux ou trois prochaines années, mais pour
l’heure l'entreprise prévoit « d'augmenter les
cadences ». Vila qui atténue quelque peu
l'euphorie des milliers d'emplois annoncés.
Quant aux chiffres, on peut, là encore,
douter. En effet, un rafale revient, sans
armement, et selon les options, à 110 millions
d'euros, ce qui dans le dernier contrat
annoncé avec le Quatar pour 24 appareils donne
un total de 2,6 milliards. On est bien loin
des 6,3 milliards, chiffre officiel ...
Sur le fond, ces ventes d'armes peuvent-elles
se dédouaner de notre regard sur des régimes,
pour le moins sujets à caution ? Ces
armes de guerre vendues l'an dernier à
l'Egypte, cette année au Quatar et peut-être
demain à l'Arabie Saoudite
serviront-elles réellement, dans le cadre de
politiques étrangères, à sécuriser des régions
instables ? Ces ventes d'armes engagent,
à coups sûr la responsabilité de la
France au risque d'une détérioration de
la situation internationale. Nous devons le
garder en mémoire.
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Numérique et énergie
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La consommation électrique des 14 milliards
d'ordinateurs, consoles de jeux, décodeurs, box
internet représentait 616 TWh dans le monde en
2013. Avec l’apparition du « cloud », les
nouvelles pratiques de l’informatique, vont
contribuer à accroitre cette consommation.
En effet, la quantité de données numériques
circulant sur le Net devrait être multipliée par
50 d’ici à 2020. Or le nuage virtuel informatique
est alimenté par des « data centers » (centres de
données), qui abritent des milliers d’ordinateurs
qui stockent et gèrent toutes les données
prêtes-à- consommer que nous accumulons. Malgré
les efforts réalisés par les différents opérateurs
pour réduire leurs coûts d’énergie leur
consommation continue de croître.
L’énergie dépensée par les centres de stockage des
données informatiques équivaudrait à 1,4% de la
consommation électrique mondiale. Les data centers
seraient également responsables de 2% des
émissions mondiales de CO2, soit autant que le
trafic aérien mondial.
Suivant une étude réalisée par l’association
Greenpeace, « de nombreuses entreprises high-tech,
d’ordinaire à la pointe du progrès, ont décidé
d’alimenter leurs data centers dernier cri avec
des énergies d’un autre âge, provenant
d’installations parmi les plus polluantes de la
planète. On constate ainsi que les géants du Net
ont tendance à regrouper leurs fermes de serveurs
dans les mêmes zones géographiques, générant une
forte demande en matière de production
d’électricité à partir du charbon ou du nucléaire.
Et dans les pays qui, comme l’Inde, connaissent
une croissance rapide, le cloud est devenu l’un
des moteurs de la demande en diesel, nécessaire
pour alimenter les groupes électrogènes à grande
capacité ».
En France, même EDF s’en inquiète. En France, les
data centers consommeraient 9% de l’électricité du
pays.
Derrière le nuage de modernisme se cache donc une
réalité beaucoup plus complexe. Une remise en
cause des pratiques de chacun d’entre nous, mais
aussi des collectivités, grandes utilisatrices et
promotrices du numérique pourraient nous permettre
d’y voir plus clair.
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