NEWSLETTER de l'association BRETAGNE ECOLOGIE - 11 novembre 2011
Bretagne
                  Ecologie
Lettre d'information de l'association Bretagne Ecologie
Lettre n°11
  11 novembre  2011


Version en ligne




BE






Une pré-campagne des présidentielles confisquée par la finance
kjgkgjil

La très grande majorité des Français doivent bien se demander comment on en est arrivé à cette situation absurde où une simple phrase annoncée publiquement, où une seule démission peut redonner le sourire ou plonger un ou des pays dans une récession.
Il faut sauver le soldat Grèce, non pas parce que les Grecs sont nos amis mais parce qu’il faut éviter une contagion, mais voilà que l’Italie est également dans le collimateur... et la France ?
Les craintes des organismes financiers font chuter les bourses à la moindre perspective de devoir mettre la main à la poche et contribuent ainsi à rendre le climat plus austère et freiner la consommation des ménages dont le souci majeur est de conserver la note simple A attribuée par leur compte courant, leur agence de notation personnelle.
On peut malgré tout sourire à la vue d’un G20 au cours duquel les pays émergents sont venus apporter leur aide et conseils aux pays « riches », enfin, là encore si on est un citoyen lambda, parce que nos grands dirigeants ont malgré tout affiché leur arrogance habituelle, le président américain venant même soutenir son petit copain sauveur du monde.
En tous les cas, si cette situation perdure encore quelques mois (certains en ont peut-être intérêt), on peut parier que notre mode de développement ne sera pas bouleversé par les prochaines échéances électorales et que les cimentiers auront encore de beaux jours devant eux.


La nouvelle préfecture de Rennes. Indignons-nous

Un article de Ouest France daté du 9 novembre 2011, nous apprend que la construction de la nouvelle Préfecture à la Courrouze est un projet à 45 millions d'euros.
Ce nouveau bâtiment qui permettra de reloger 350 agents représentera une superficie de 6700 m² sur un terrain de 10400 m². Un rapide calcul nous fait réaliser que le coût de ce bâtiment sera de 6720 €/m² (y compris le foncier). Sachant que le ratio actuel pour des bâtiments de bureau à énergie positive est proche de 2500 €/m², on est en droit de se poser la question de l'utilisation des deniers publics. De plus, nous pouvons raisonnablement douter de la qualité énergétique et de la qualité des matériaux de ce projet.
Qu'est-ce qui justifie un tel budget ? S'il y a des explications, il serait utile qu'elles soient divulguées dans la cadre d'un devoir de transparence des autorités publiques, devoir de transparence et d'exemplarité ...
Franck-Olivier Lachaud, secrétaire général de la préfecture, tente bien de justifier une telle dépense : « Je sais ce qu'on va me dire en cette période de grande attention financière de l'État... Seulement, c'est un investissement public de long terme. L'objectif, c'est de dépenser moins en énergie par exemple, à terme. Nous ferons des économies par rapport à Beauregard. ». Cette analyse semble un peu « légère », d'autant plus que les premiers croquis ne mettent pas en avant un projet architectural qualitatif sur le plan de l'énergie ; ce bâtiment semble encore et toujours être un « rêve d'architecte ».

Va-t-on nous refaire le coup des Champs Libres et de l’Hôtel de Rennes Métropole avec des consommations dépassant les 400 kWhep/m²/an ? Nous sommes indignés et nous demandons des explications !

Taxe carbone en Australie : adoptée ! Pendant ce temps là, en France...

Le 8 novembre dernier, le Parlement australien a adopté le projet de loi, depuis longtemps débattu, instituant la taxe carbone. L'Australie rejoint ainsi les pays qui ont fait le choix de mettre en place une contribution climat énergie.

Et en France, où en est-on ? Depuis que le Conseil constitutionnel, fin 2009, a retoqué le texte de loi prévoyant sa mise en oeuvre, promise par notre Président lors du Grenelle de l'environnement, le projet a été abandonné, on s'en souvient, au printemps 2010... Un abandon à l'image de l'ensemble de la politique environnementale menée sous l'ère Sarkozy, pour qui, être écolo, c'est se parer de vert et communiquer – beaucoup – sur cette parure verte mais sans jamais, non jamais, remettre en question ni l'économie productiviste ni cette profonde croyance en une croissance éternelle. Résultat ? Un quinquennat verdâtre !

Pourtant, la France, si elle souhaite honorer ses engagements internationaux, communautaires et nationaux en matière de lutte contre le dérèglement climatique, pourra difficilement échapper à la mise en place d'une taxe carbone, taxe que préconise d'ailleurs fortement un rapport commandé en juin dernier par le ministère de l'écologie et rendu public le 7 novembre. Les auteurs de ce rapport intitulé « trajectoire 2020-2050 vers une économie sobre en carbone » recommandent en effet l'instauration « d'incitations économiques et réglementaires […] et en particulier la mise en place d’une taxe carbone, de préférence européenne, à défaut française, et la fixation des règles à l’horizon 2030 », nous informe-t-on sur le site du ministère. A bon entendeur...



nouvelle
                            préfecture
© Dietmar Feichtinger architectes



















Bretagne Ecologie sur la toile...



Retrouvez l'actualité de l'association et des élus BE sur le site Internet Bretagne Ecologie
via  Facebook
 et Twitter

Les Newsletters en ligne les archives de toutes nos lettres d'information



Adhérer à Bretagne Ecologie

adhésion 2011




Contact
contact@bretagne-ecologie.org



Si vous ne souhaitez plus recevoir cette lettre d'informations, merci d'envoyer un mail à l'adresse contact@bretagne-ecologie.org ou un mail vide à l'adresse newsletter-unsubscribe@bretagne-ecologie.org.