Aux
USA , le développement exponentiel
des cultures de maïs, soja et coton
« Roundup ready » (qui
résiste au Roundup) a
entraîné le décuplement des
ventes du célébrissime
désherbant total de la
société Monsanto depuis son
autorisation de mise sur le marché.
Cet
été, le laboratoire US Geological
Survey (USGS) a mis en évidence la
présence de la molécule principale
constituant le Roundup, le glyphosate (et de son
dérivé : l'ampa), dans la
plupart des échantillons
prélevés dans les cours d’eau,
mais aussi dans l’air et l’eau de pluie.
Voilà une nouvelle étude qui
dément l'argument phare de
Monsanto : le Roundup est
biodégradable. Argument qui aura permis
à la société, dès
les années 1980, d'imposer le produit sur
le marché international et qui lui aura
également valu, ces dernières
années, quelques condamnations
judiciaires pour publicité
mensongère.
En
France , sans même autoriser la culture de
ces plantes modifiées, les analyses d’eau
de nos rivières révèlent
bien souvent des traces de résidus de
glyphosate et ampa, les agriculteurs utilisant
encore très largement le Roundup pour se
débarrasser totalement des mauvaises
herbes surtout dans le cas de semis directs.
Nombre de collectivités l’utilisaient
également sur des surfaces de
surcroît étanches (voiries,
parkings) mais s’orientent aujourd’hui vers des
pratiques plus vertueuses.
Rassurons-nous
tout de même, le glyphosate n’est pas
reconnu comme étant
cancérigène, ni même nocif
pour le milieu naturel, tout du moins pas pour
les 30 prochaines années !
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