Niché dans une campagne
aux conditions agronomiques
difficiles mais rapidement
accessible depuis l’autoroute
A84 qui relie la Normandie
à la Bretagne, le
Lycée d'enseignement
professionnel (LEP) de Saint
Aubin fait preuve
d’exemplarité en
matière
environnementale. Nul doute
que la présence de
Marie-Pierre Rouger,
vice-présidente
Bretagne Ecologie au conseil
régional en charge des
lycées, au conseil
d’administration du LEP dont
elle est présidente,
n’y est pas neutre. Cependant,
sa démarche a
été largement
accompagnée par une
équipe
pédagogique et un
directeur soucieux de cette
problématique.
Un
nouvel internat et une
chaufferie bois
Inaugurés
ce 24 novembre, ces nouveaux
équipements
constituent la
première étape
d'une restructuration
générale du
lycée. La
consommation
énergétique du
nouvel internat sera
très proche de celle
d’un bâtiment dit
« passif »
et ne devrait pas
dépasser les 10
kWhep/m2/an. Ces
objectifs seront atteints
grâce au recours aux
énergies
renouvelables (solaire
photovoltaïque et
solaire thermique, bois
énergie) et des choix
de matériaux
efficaces et respectueux de
l'environnement et de la
santé des usagers
(bois d'essences locales,
isolants naturels, etc.).
Le chauffage et la
production d’eau chaude
sanitaire seront
assurés par une
chaufferie bois
approvisionnée
également localement
et qui couvrira à
terme l’ensemble des besoins
du lycée.
Une approche globale du
développement
durable
Des bâtiments
exemplaires et ce n'est pas
tout... L’exploitation a
également connu une
transition vers l’agriculture
biologique, ce qui a permis de
rétablir
l’équilibre financier
malgré le faible
potentiel des terres qui la
composent.
C'est avec le temps et en
ciblant en priorité ce
qui touche à
l’enseignement et à
l’éducation que l'on
fera évoluer les
cadres. Et cela les
élèves l’ont
aussi bien
intégré, preuves
en sont leurs nombreuses
activités, quelques
fois périscolaires mais
toujours pédagogiques.
Bref, de la matière
à nous donner espoir.
